Chroniques de vivre

Je dédie ces chroniques au monde dans lequel je vis. Je dédie ces chroniques à ceux qui ont la foi, à ceux qui naviguent à vue, à ceux qui savent que les réponses ne se trouvent pas dans les livres, qu’il n’y a pas de recette, que la vie se vit au jour le jour et qu’il faut tout prendre en disant merci. Je dédie ces chroniques à ceux qui disent merci. Je dédie ces chroniques aux innocents, aux intègres, aux justes, à ceux qui choisissent la lumière plutôt que l’ombre. Je dédie ces chroniques à ceux qui choisissent la lumière. Je dédie ces chroniques au coeur de tous les humains, à toutes les tristesses, à toutes les joies, à tous les instants fragiles, à ceux que la vie affame et qui se cognent contre les murs. Je dédie ces chroniques aux hommes et aux femmes qui prient encore avec tout leur amour parce qu’ils savent qu’ils ne sont rien ni personne et que la vie est simplement un miracle mis à leur disposition pour un temps imparti. Je dédie ces chroniques aux vivants, à ceux qui rendent sacré le jour et la nuit, qui utilisent la vie pour faire du bien au monde. Je dédie ces chroniques aux vivants…

L’engagement
Ce jour-là il pleut. J’ai fermé l’année derrière moi, ça y est. J’ai donné mon dernier cours de la session. J’ai rangé mon sac, j’ai plié cette année de visioconférence avec les étudiants que j’ai quand même pu voir de visu sur deux cours, dont le dernier....

Liberté chérie
Je commence toujours par écrire dans les aéroports, dans les gares, au-dessus des villes, sur les rambardes de pierres ou en marchant sur les fleuves. J’écris en une seule fois, quand la lumière est opaque, étincelante, que ses rayons sont des épées et...

Lettre à mon fils
Mon fils je t’écris cette lettre du plus profond de mon cœur parce que voudrais te dire que chacun de mes départs est un adieu. Quand je ferme la porte derrière toi, ne t’attends pas à ce que je te dise au-revoir. Ces mots, tu ne les entendras pas de ma...

Le patrimoine de mon enfance
Je n’oublie pas la fantastique maison de mon père, sa maison merveilleuse, Beaudesir, l’histoire de ma grand-mère que tout le monde appelait Tante Madeleine et qui était connue a des kilomètres à la ronde pour sa générosité et son hospitalité. Je n’oublie...

Les insulaires
Penchée sur le lit du blessé, du malade, du convalescent, je me souviens des histoires du désert, je me souviens des Prophètes, paix et salut sur eux, qui accompagnaient leurs semblables du berceau à la tombe...en les aimant. Je me souviens de leur pas qui...